20 startups françaises en plein essor
LinkedIn propose un classement des « étoiles montantes de la tech tricolore ». Ce palmarès, établi à partir de données exclusives, met en avant les 20 startups qui, de l'IA générative au nucléaire, en passant par l'informatique quantique ou le développement durable, sont en train de façonner l’avenir dans leur secteur. En tête, la startup d’intelligence artificielle Mistral AI qui s’impose une nouvelle fois dans ce type de classement.
La bonne santé de l’écosystème des startups françaises
LinkedIn propose à nouveau cette année un classement, celui des « 20 Top Startups de 2025 », qui constitue la 8e édition de ce type de palmarès.
En 2025, selon LinkedIn, « les jeunes pousses françaises naviguent à travers l’incertitude », notamment en raison d’un « contexte macroéconomique imprévisible ». Pourtant elles continuent de « générer une croissance forte (+16% de chiffre d’affaires au premier semestre), et de créer des emplois ». Toujours d’après le réseau professionnel, Paris est devenue « pour la première fois cette année la capitale européenne la plus attractive pour les entreprises innovantes, devant Londres ». A ce titre, « les levées de fonds colossales et les valorisations spectaculaires des champions français comme Mistral AI ou Pennylane » confirment la bonne santé de l’écosystème des startups françaises.
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Parmi ces pépites en plein essor, selon les termes du réseau, on trouve ainsi « 20 jeunes pousses, les plus dynamiques en France » qui couvrent les secteurs de pointe. Allant « de l’intelligence artificielle à l’électrification des véhicules, en passant par l’informatique quantique et le nucléaire », ces jeunes entreprises mettent au point « des solutions innovantes qui façonnent l’avenir de leur secteur et attirent les meilleurs talents ».
Dans le podium de tête :
- Mistral AI, startup qui développe des modèles d’intelligence artificielle générative. Depuis le début de l’année, précise LinkedIn, Mistral AI a multiplié les partenariats avec des grands groupes, comme la banque BNP Paribas. Sa valorisation « s’élève désormais à plus de 10 milliards d’euros, ce qui en fait la toute première décacorne française » (une décacorne étant une startup multi-valorisée) ;
- Finary, une fintech qui propose notamment une application de gestion de patrimoine agrégeant les données de tous les comptes bancaires (courant, épargne, crypto…). En 2025, Finary va lancer de nouveaux produits financiers (Plan épargne en actions et Plan épargne retraite) ;
- Pennylane, une plateforme de gestion qui « centralise en temps réel l’ensemble des flux financiers d’une entreprise, gère les facturations et produit les documents comptables ». Selon LinkedIn, cette fintech a levé 75 millions d’euros en 2025 « pour mettre l’accent sur la R&D et se préparer à la réforme de la facturation électronique ».
La deeptech domine le Top 10
Dans le Top 10, après les trois startups qui forment le peloton de tête, LinkedIn a classé :
- Dust, spécialisée dans le développement de logiciels qui permet aux entreprises de créer des agents IA personnalisés, des robots conversationnels entraînés à partir des informations spécifiques des entreprises pour faciliter le travail de leurs salariés ;
- Riot, startup versée dans la sécurité informatique qui développe un logiciel de sensibilisation des salariés au risque cyber, permettant d’évaluer en temps réel l'exposition des employés d’une entreprise aux cyberattaques ;
- MakiPeople, une jeune pousse fondée en 2022, qui s’est spécialisée dans les agents IA pour le recrutement. Ces robots sont chargés d’automatiser « une large partie du processus d’embauche en évaluant les candidats » ;
- Electra, qui fabrique et installe des bornes de recharge rapide pour les véhicules électriques qui permettent de recharger sa batterie en une vingtaine de minutes ;
- Alice et Bob, qui développe un ordinateur quantique capable d’éviter les erreurs de calcul grâce à la technologie des « qubits de chat » (qubit supraconducteur) ;
- Dattak, une « assurtech spécialisée dans le risque cyber », qui offre aux TPE et aux PME des solutions qui combinent assurance et prévention contre les cyberattaques ;
- Resilience Care, une startup aux objectifs de santé ciblés : elle propose une application mobile qui accompagne les patients atteints de cancer pendant leur traitement avec « une solution de suivi à distance des malades ».
Une plus grande diversité dans le Top 20
Au-delà du Top 10, dix autres entreprises, plus diverses, notamment spécialisées dans le développement durable, l’événementiel, l’aéronautique ou l’automobile, bouclent ce Top Startups. Il s’agit de :
- Sifflet, développant un logiciel de surveillance automatisée de l’ensemble des données financières, commerciales ou marketing générées par une entreprise ;
- Flowdesk, spécialisée dans le marché des capitaux, proposant une infrastructure dite « de tenue de marché » permettant à ses clients de connecter plusieurs plateformes de trading entre elles ;
- Verkor, qui fabrique des batteries bas carbone pour l’industrie automobile ;
- Bump, entreprise spécialisée dans le marketing d’influence pour accompagner notamment « le développement des créateurs de contenu sur les réseaux sociaux » ;
- Beyond Aero, startup toulousaine qui travaille à la conception d’un avion électrique à propulsion hydrogène ;
- Zeliq, qui développe une plateforme « permettant aux commerciaux de réunir différents outils de prospection » ;
- Naboo, la championne du séminaire d’entreprise, dont la plateforme permet d’organiser des « événements clé en main » ;
- Sweep, startup montpelliéraine, qui propose un logiciel pour aider les grandes entreprises à réduire leur empreinte carbone ;
- Hexana, entreprise aixoise qui a conçu un mini-réacteur nucléaire à neutrons rapides qui a pour ambition de décarboner l’économie en remplaçant par exemple les centrales à charbon ;
- Najar, une jeune pousse développant « une solution qui référence tous les logiciels payants utilisés par une entreprise et repère les doublons, les mauvaises utilisations ou encore les abonnements trop chers ».
Pour réaliser ce palmarès, LinkedIn a évalué les startups sur la base de quatre critères : la croissance des effectifs, l’engagement constaté des entreprises sur leur page LinkedIn (et celles de leurs salariés), le niveau d’intérêt pour leurs offres d’emploi et leur attractivité pour les meilleurs talents.
A noter que le réseau propose le même type de classement, son Top Startups 2025, pour d’autres pays : Allemagne, Australie, Brésil, Canada, Espagne, Etats-Unis, Inde, Israël, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni et Singapour.
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